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C’est, c’était, ce sera Livet. T.AA
Un thème : la mémoire.
1. Photos de classes
“... les photos de classes, souvenirs d’existences”...
Ne pas oublier de cliquer sur les photos !
hier
aujourd’hui
hier
aujourd’hui
la mémoire s’assombrit...
ou s’efface...
hier et aujourd’hui
absence, manque,trou de mémoire
« 2. Jules Verne une présence oubliée... »
Petit séminaire, institution Livet, Lycée Eugène Livet
Un prêtre en 1839 .
Histoire d’un prêtre dont on a forcé la vocation et qui s’est dévoyé.
« En 1829, un jeune laïc entrait au séminaire de Nantes, rue Saint-Clément.
Le séminaire avait une certaine renommée, c’était une bonne pension, nous verrons comment ; mais nous saurons qu’elle n’était bonne qu’en comparaison. Cette excellence était relative : auprès d’un assassin, un voleur est un ange. Les autres institutions où l’on inculquait la science aux jeunes prosélytes qui s’enterraient dans ces cavernes du pédantisme étaient d’une incapacité absolue ; il n’en existait que l’ombre, c’était un temps déplorable sous le rapport de l’instruction. Entre plusieurs nullités, il fallait prendre la moindre ; faute de mieux, on était réduit à aller au séminaire ; c’est ainsi qu’au spectacle souvent on est réduit à aller voir jouer les mystères du Carnaval ou autres mélodrames. Mais dans le cas où nous sommes, et pour l’individu dont il s’agit, on n’avait pas eu la peine de choisir. Eût-on encore plus mal enseigné dans ce séminaire, la profession à laquelle on destinait ce jeune laïc lui imposait de s’y rendre »
Continuer à croiser Jules Verne mais... sans le voir !
Jules Verne, Un prêtre en 1839, Chap. XXVI, 1846.
Thèse de Jules Verne : il est vain d’imposer une vocation si on n’a pas tout d’abord été appelé par Dieu.
Pour conforter sa thèse, Jules Verne a puisé dans son expérience du pensionnaire qu’il avait été, avec son frère Paul, au Petit-Séminaire de la rue Dufour, de 1840 à 1844. A la faveur de pages saisissantes, il rappelle le mode de fonctionnement de cet internat qui ne recevait pas seulement des élèves destinées à la prêtrise. Les familles « respectables », soucieuses de voir donner à leurs enfants une éducation convenable, pouvaient également envoyer leurs fils. Elles s’acquittaient alors d’une pension multipliée par deux, dont la majoration permettait d’accueillir des boursiers, dont la vocation était encouragée. Latin, grec, mais aussi géographie et sciences, enseignement religieux, tel était le programme dispensé par des ecclésiastiques qui favorisaient par ailleurs la pratique de la poésie. A ces pédagogues Jules Verne doit une bonne part de sa culture classique et de son goût précoce pour les vers, même s’il ne semble pas avoir donné satisfaction, alors que son frère remporta quelques succès. Les deux frères devaient quitter le Petit-Séminaire à partir de 1844 ; Pour avoir droit de se présenter au baccalauréat, la législation de la Monarchie de Juillet, inspirée par le voltairianisme ambiant, imposait alors aux candidats la fréquentation d’un établissement habilité, durant leurs années de rhétorique et de philosophie. Pierre et Sophie Verne furent donc dans l’obligation d’inscrire leurs deux fils au Collège Royal*. La seconde année, Jules y effectua, si l’on en juge par son succès au baccalauréat, et surtout par la culture dont il fait preuve dans son premier roman.
* l’actuel lycée Clémenceau
Avis de recherche...
© Blandine Hamon
Terminale Arts Appliqués, avril 2008.