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Les années Belliard
Les années Belliard
De 1959 à1976
Les filières de formation se transforment aussi et l’Enseignement technique long se démarque à la fois des collèges techniques et de l’enseignement général : en 1969, les sections techniques industrielles sont remplacées par le baccalauréat de technicien (BTN) : F1 (construction mécanique) ; F2 (électronique) ; F3 (électrotechnique) ; F4 (génie civil). Les sections Maths et Technique deviennent le baccalauréat E.
Au début des années 70, de nouvelles sections apparaissent, qui compensent largement les fermetures. La structure pédagogique du lycée évolue, avec l’ambition d’accueillir le plus grand nombre d’élèves dans l’enseignement technique long. Apparaît alors une spécificité de l’établissement : sa capacité à intégrer des élèves issus de formations courtes (BEP). Des équipes pédagogiques commencent à se constituer autour de cet objectif de promotion scolaire des élèves les plus motivés des collèges techniques. Une Seconde Spéciale d’adaptation à l’enseignement long accueille des titulaires d’un CAP ou d’un BEP. En 71, on ouvre une classe de 1 F2 (électronique) d’adaptation.
En même temps, le Génie Civil monte en puissance avec l’ouverture d’une seconde supplémentaire en 68, une autre en 69 ; La section micro-mécanique démarre et les premiers bacheliers sortiront en 1975 ; Les Classes préparatoires aux grandes écoles, Maths sup. et Maths spé. Techno voient le jour en 1973 ; Au collège technique (CET) annexé, des formations BEP mouleur fondeur, BEP modeleur, BEP opérateur géomètre sont mises en place pour profiter des infrastructures utilisées par les sections de Brevet de Technicien ou de TS.
En 70, la section chaudronnerie est transférée à la Chauvinière, la TS électronique à l’IUT d’Angers. La préparation à l’ENSET est supprimée. Enfin, un nouveau règlement intérieur, assez peu contraignant, se donne pour objectif de favoriser le sens des responsabilités des élèves et l’harmonie de la vie collective par le respect de règles communes. Cette fois, avec ce règlement libéral, l’E.N.P Livet est bien loin.
La dégradation du climat
En 1975, le lycée reçoit 1075 élèves, dont plus de 300 pensionnaires. Mais le climat s’est dégradé : malgré les travaux, réalisés sur fond propres faute de financement, certains locaux restent vétustes, mal chauffés, indignes d’un grand lycée. L’hiver 74, particulièrement rude, mettra à sec les finances de l’établissement, incapable d’assumer la dépense. La qualité et surtout la quantité de la nourriture provoquent de multiples protestations. L’augmentation du prix de pension, destinée à payer les salaires de certains agents de service, provoque un conflit avec les parents d’élèves. Les organisations syndicales ou de parents dénoncent chaque année l’insuffisance du budget de fonctionnement et décident même de boycotter le Conseil d’Administration en 74-75.
Phénomène nouveau, les élèves se mettent en grève en février 72, mars 73, avril 75, mars 76. Ils expriment ainsi un malaise, que confirment les vols et dégradations volontaires. Deux raisons expliquent cette détérioration : l’insuffisance du budget, certes, mais aussi l’absence d’une véritable politique pédagogique et de vie scolaire. On n’en trouve en effet aucune mention dans les comptes rendus des Conseils d’administration (CA), essentiellement consacrés aux questions matérielles et financières. La nécessaire libéralisation du mode de vie des élèves impliquait des moyens et une formation à l’autodiscipline. Mais faute d’un encadrement suffisant, de formation de la responsabilité, faute de suivi et, si nécessaire, de possibilités de sanction, bref en l’absence d’une politique pédagogique adaptée à ces nouvelles règles, l’autodiscipline de fait qui s’est installée, tourne à l’indiscipline.
En somme, Livet, qui a réussi à se transformer dans les années 60, vit toujours sur sa réputation au milieu des années 70, mais perd progressivement son prestige d’antan et a du mal à s’adapter aux nouvelles conditions qui lui sont faites. Les résultats chutent : il faudra réagir et ce sera l’œuvre de l’équipe qui se met en place.
Jean Chavenon
1960
© Archives lycée Livet
1963
© Archives lycée Livet
Presse-Océan. 6 (ou 7) novembre 1963.
© Archives lycée Livet
© Archives lycée Livet
1974-1975
Une partie du personnel enseignant autour du proviseur adjoint, M. Kefalas et du chef de travaux M. Borjon-Piron.
© Archives lycée Livet
1974-1975
L’intendant entouré des secrétaires , des agents de service et de laboratoire.
© Archives lycée Livet