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Les années Joubert
Depuis 1989, les années Joubert : la rénovation, enfin !
© Fonds G.Galéron. Année 2007-2008
© Fonds Averty Delestre
En 1989, quand le nouveau proviseur, Jacques Joubert, arrive, la situation n’est plus tenable, tellement le lycée fait honte. Son prédécesseur terminait son discours d’adieu ainsi : « Voyez-vous, mes Amis, la tâche qui incombe à tous mes collaborateurs et au Chef d’établissement qui vient après moi, est justement de faire en sorte que Livet, qui bénéficie d’une aura que personne ne conteste, maintienne sa renommée. Pour que Livet maintienne sa renommée, il faut désormais éviter d’avoir honte de certains recoins, d’avoir honte de l’accueil que nous donnons à nos internes, d’avoir honte de ne pouvoir permettre à notre personnel de passer à table, car nous n’avons même pas la place pour permettre à notre personnel de passer à table… »
© Fonds Averty Delestre
© Fonds Averty Delestre
La remise à neuf du lycée sera en effet la grande réalisation de son successeur. Très vite s’impose à lui la nécessité absolue de sa restructuration complète. En pleine rénovation des programmes des disciplines technologiques, les locaux doivent être adaptés et les différents sites d’enseignement et de vie, modernisés.
© Fonds Averty Delestre
© Fonds Marie Mazoué
© Fonds Marie Mazoué
© Fonds Averty Delestre
© Photo E. D 13.04.1996
Pour cela il poursuit la réflexion entamée par son prédécesseur et rencontre les responsables de la Région, propriétaire des bâtiments depuis la loi de décentralisation. Elle seule peut financer des travaux de cette envergure. En étroite collaboration avec l’autorité régionale et le cabinet Averty Delestre (Bernard Averty est un ancien élève), il repensera la refonte globale du lycée.
Son adaptation aux normes modernes de l’enseignement sera conduite en cinq ans, par tranches successives, tandis que des cours continueront au milieu des gravats, des poutrelles mécaniques et autres marteaux-piqueurs, le tout sous le regard résigné des élèves et du personnel d’un établissement que sa vocation technique prédispose, somme toute, à la compréhension.
© Archives lycée Livet
Jacques Joubert a pris la direction d’un établissement qui accueille 1500 élèves (dont 126 filles), motivés par la filière technologique, orientés à Livet à la demande des familles qui comptent parfois plusieurs générations d’anciens élèves. Avec la disparition des classes de BEP modelage, d’opérateur géomètre en 90, de la fonderie en 91(et avec elle de tout un pan de la vie de Livet), le lycée prend résolument un virage vers le seul enseignement secondaire long. En septembre 90, le BTS Géomètre Topographe remplace la classe préparant le concours de l’ESGT (le taux de succès à l’examen de cette section, au recrutement exigeant, atteint vite des scores remarquables).
Autant le corps enseignant est stable, puisque les demandes de mutation y sont deux fois moins élevées que la moyenne académique, autant le personnel Atos (personnel administratif, technique, ouvrier, santé) cherche à quitter le lycée, puisque 25% des effectifs demandent leur changement. C’est dû, probablement, à l’état déplorable des locaux, toujours plus démoralisants à entretenir. En revanche tout se passe, du côté des enseignants et de la vie scolaire, comme si la qualité de la vie pédagogique et scolaire était une parade obligée à l’inconfort et à la vétusté des lieux.
© Fonds Marie Mazoué
La pérennité de l’esprit Livet
Dans les classes de seconde, les élèves proviennent d’environ 140 collèges, dont les niveaux hétérogènes posent problème. C’est pourquoi dès sa première rentrée, monsieur Joubert va confirmer les choix pédagogiques de ses prédécesseurs : soutien en seconde et important travail des équipes pédagogiques contre le redoublement. C’est le choix de Livet : plutôt que de pratiquer une sélection interne, l’établissement préfère lutter contre l’échec, non sans s’interroger sur l’inconfort et les risques d’une telle politique, qui peut paraître laxiste à certains. En tout cas, le taux de ces redoublements ou de réorientation (entre 9 et 15,2% selon les années) y est très inférieur à la moyenne académique, alors même que le taux de succès au baccalauréat est, sauf exception en plus ou en moins, conforme, aux moyennes académique ou nationale.
Le rendement du lycée, en terme de succès aux examens d’une cohorte d’élèves rentrés en seconde, est donc satisfaisant. C’est dû à l’homogénéité et à la qualité du corps professoral, au travail des professeurs principaux, au suivi scolaire des CPE, à la pédagogie du dialogue et à la politique de responsabilisation des élèves par les contrats passés avec eux : on relevait 5 cas d’appel en 88, seulement 3 en juin 89…
La plupart des actions spécifiques de soutien vont devoir disparaître, absorbées par les cours modulaires de la réforme Jospin de 1991. Mais il n’est pas sûr que les modules réussissent à remobiliser autant l’énergie de l’élève que la démarche volontariste du soutien. Certains signes, comme la progression du taux de redoublement conduisent au moins à s’interroger.
Une initiative en faveur de la réussite scolaire — qui demeure en 1996 la priorité de la politique préconisée dans l’établissement — mérite d’être signalée. Avec la disparition de la seconde spéciale qui adaptait à l’enseignement technologique long les élèves du technique court (CAP, BEP), risquait de se perdre le savoir-faire d’une équipe d’enseignants spécialisés dans la mobilisation des ressources d’élèves aux pré-requis plus faibles. Ces professeurs remettent à flot les redoublants de seconde, regroupés dans une même division, et réussissent parfois leur pari d’en faire de très bons élèves par la suite.
Jean Chavenon. Proviseur-Adjoint de 1982 à 1995. L’esprit Livet.
Fierté d’appartenir à un établissement prestigieux, héritier d’une longue histoire et d’un rayonnement incontestable au plan local et régional, voire au-delà.
Esprit d’entreprise et souci d’excellence : adaptation permanente aux avancées technologiques aussi bien qu’aux expérimentations pédagogiques (participation de diverses équipes pédagogiques aux réformes de l’enseignement technologique, à la création de nouvelles sections).
Souci d’ouverture sur le monde extérieur : relations constantes avec les entreprises : stages, chantiers-école (notamment dans le secteur Bâtiment Génie Civil) ; importance accordée à la Formation Continue à laquelle collaborent de nombreux professeurs ; développement de relations avec des établissements de la communauté européenne, participation au programme Érasmus.
Esprit d’équipe : indispensable dans les travaux d’ateliers ; se manifeste également dans les travaux pluridisciplinaires, tant dans l’enseignement que dans les activités périscolaires (Foyer Socio-éducatif, Coopérative). Rôle fondamental des équipes éducatives au niveau de la direction de l’établissement, au niveau des enseignants (équipe pédagogiques par classe, par discipline), au niveau de la vie scolaire, de l’équipe médico-sociale, du personnel ATOS. Dans tous ces domaines, importance accordée à la concertation et à la participation ; souci de développer la responsabilité et l’autonomie (va parfois presque à l’autogestion !). Il en résulte un climat général de convivialité, d’amitié qui se concrétise par l’existence d’une Amicale des Personnels, de réunions amicales, et au-delà du lycée, de l’Amicale des Anciens Élèves (Nant’z’Arts).
Reprographie
© Fonds Marie Mazoué
Pédagogie adaptée, fondée plus sur le respect et la confiance réciproques que sur l’autorité et la discipline. Rôle dévolu au dialogue. Souci de responsabilisation et autonomisation.
Pédagogie au service de tous et particulièrement des plus faibles : refus de l’élitisme et de la sélection abusive. Souci de tirer de chaque élève le meilleur de lui-même, de le conduire à la réussite de ses études et de sa vie d’homme et de citoyen. Partant, importance accordée au suivi individuel des élèves et à la mise en place d’opérations de soutien individualisé.
Jean Chavenon, le 11 mars 2008.
Un lycée technologique…et scientifique
Au début des années 90, une politique volontariste en faveur des filières scientifiques est impulsée. Il s’agit de former davantage d’élèves dans la section E qui vit ses derniers jours avant son remplacement par la section scientifique S, option technologie. Elle est installée dans des locaux bien adaptés et équipés, avec des équipes d’enseignants efficaces et déterminés. Des cours d’approfondissement sont offerts aux élèves de seconde qui se destinent à cette section. Une classe supplémentaire de mathématiques spéciales ouvre à la rentrée 91. Un autre objectif sera vite mis en route : l’action en faveur du recrutement des filles à Livet, traditionnellement peu nombreuses dans les sections techniques industrielles. Elles sont 140 environ, rares dans certaines filières, plus nombreuses en Arts appliqués.
Développer Livet
Les années 90 seront celles de l’ambition pour Livet. Dans la perspective d’un grand lycée scientifique et technique remis à neuf, trois objectifs majeurs (outre l’impératif de réussite des élèves, auquel il faut toujours revenir) vont lui être assignés par le projet d’établissement conçu en 91 pour 3 ans. Ils seront poursuivis et enrichis par celui qui est en cours de réalisation.
Le premier est l’augmentation des effectifs accueillis et la diversification des formations. Un tel objectif peut surprendre alors que la capacité d’accueil du lycée est de 1200 élèves, et qu’il en compte 1500. Mais c’est en pensant à la restructuration et à l’agrandissement de l’établissement qu’il a été fixé. A l’horizon 2000, on pourrait imaginer un grand lycée de 2150 élèves, comportant des sections D et C, un enseignement de la biologie venant compléter celui de la TSA et offrant la possibilité de varier les filières de formation scientifique à partir de la première.
Certes, devenir un grand lycée scientifique et technologique est une orientation conforme aux directives ministérielles, qui enjoignent au système éducatif de combler le déficit du pays en scientifiques. Mais elle provoque une nette inquiétude chez la plupart des enseignants du lycée Livet, surtout des disciplines technologiques qui craignent d’être dévalués. Devant la montée en puissance de filières réputées plus nobles, ils redoutent que l’antique Livet y perde son âme en même temps que sa technologie. Les esprits ne semblent pas toujours prêts à accepter cette évolution et bien des enseignants préfèrent accentuer les efforts de recrutement d’élèves qui se destineraient à un baccalauréat technologique.
Beaucoup plus facilement accepté est le deuxième objectif que s’assigne le lycée : l’adaptation permanente aux avancées technologiques. Ȇtre en phase avec la technologie de l’époque est un défi permanent qui conduit tous les ans de nombreux enseignants à suivre des stages de formation et à rencontrer les industriels qui les utilisent. Par exemple l’informatique devient un outil de travail habituel dans toutes les disciplines, y compris chez les littéraires qui se dotent d’un parc d’ordinateurs destinés, en autre, à l’utilisation d’ELMO, un logiciel d’apprentissage à la lecture rapide.
Moderniser l’enseignement
Dans toutes les filières technologiques l’activité est intense : on met au point les travaux pratiques qui correspondent aux nouveaux programmes de génie civil, électronique, électrotechnique, et bien sûr mécanique, qui se substituent aux anciennes sections F. De nombreuses réunions par domaines préparent la restructuration des lieux à partir des besoins pédagogiques. Avec la refonte complète des ateliers, on en profite pour renouveler le parc de machines : les équipements lourds du lycée s’adaptent à la technologie actuelle.
Une nouvelle section est crée en 1994 : celle du génie des matériaux, issue de la fusion des BT plasturgie, céramique et fonderie. Nouvelle filières trans-matériaux, elle propose une approche technologique et non plus un simple savoir-faire technique. Grâce à la rigueur des enseignants, qui ont participé à sa conception et à sa mise en place au niveau académique, sa réputation est déjà grande.
Section Génie des matériaux
© Fonds Marie Mazoué
A la rentrée 95, la nouvelle classe préparatoire PTSI (PTSI : physique, technologie, sciences de l’ingénieur) remplace la Math.Sup T. Cette classe est issue de la récente réforme des classes préparant aux grandes écoles. L’accent y est mis sur les sciences de l’ingénieur, c’est-à-dire sur celles qui sont appliquées à la réalisation d’objets pluri-technologiques et qui s’articulent avec les sciences fondamentales. L’investissement des professeurs de Livet dans cette évolution des classes préparatoires scientifiques leur a permis d’organiser dans les locaux rénovés du lycée, le premier séminaire national des professeurs des Sciences et Techniques Industrielles, en juin 1995.
Enfin démarre le nouveau BTS électronique, suite logique des études après le baccalauréat préparé au lycée. Mais plus spectaculaire est la création à la rentrée 91 d’une TS+ Probat, formation post-BTS, élaborée par une équipe dynamique d’enseignants de génie civil, en collaboration avec les professionnels du bâtiment. Deux innovations méritent surtout d’y être soulignées : l’insertion des élèves dans une entreprise régionale, pour un approfondissement sur une étude réelle, et le stage de trois mois à l’étranger, qui apporte à l’étudiant un enrichissement personnel, culturel, linguistique, tout en en faisant l’ambassadeur de savoir-faire économique local. D’ailleurs la Région ne s’y trompe pas et elle subventionne cette réalisation qui rapproche le monde de l’entreprise et celui de l’école.
L’aide de la Région s’étend aussi à la création d’un laboratoire de langues, d’un grand secours pour l’équipe des linguistes qui s’attache à rénover son enseignement, en particulier par une politique d’échanges et de stages à caractère professionnel à l’étranger.
Une politique d’ouverture internationale
Le troisième grand objectif que fixe le premier projet d’établissement piloté par J.Joubert est la prise en compte dans la formation de la dimension locale, régionale et européenne. Les stages en entreprise, déjà pratique courante, les jumelages* mais aussi les chantiers-écoles témoignent de l’ouverture du monde enseignant à celui de l’entreprise. Même volonté de développement des relations avec des établissements similaires étrangers, même politique d’échange de stagiaires, même recherche d’insertion dans des entreprises européennes. Relayée par une équipe d’enseignants motivés, la dimension internationale de la formation dispensée à Livet rentre dans les mœurs et en 1996, travailler avec des partenaires slovènes ou finlandais ne surprend plus personne.
* Entreprises jumelées :
Topographie : Collinet. Bâtiment : Vezin, SOGEA, EGTP Le Guillou.
Chantiers-écoles : Vezin, Le Guillou, Sermyon (85), Loire-Atlantique Habitation, SCIC. AMO, Bouyer, SOGEA, Pilet SA, Robin SA.
Des années difficiles
Ces années 91-96 seront cependant sportives pour les personnels, particulièrement pour les Atos, en nombre insuffisant et contraints de travailler dans un chantier permanent. Il a fallu déménager et rééquiper de façon cohérente l’ensemble des sections. Coordonnés par le chef des travaux, l’organisation, l’équipement, le transport, la mise en place furent réalisés en partie par les professeurs de chaque section, avec l’aide de leurs élèves, bien souvent.
© Archives lycée Livet
28.05.1996
Mais le manque chronique de locaux, la désorganisation due aux travaux, auxquels s’ajoutent les examens et l’adaptation aux nouveaux programmes, ont nécessité souplesse, disponibilité et surtout capacité d’improvisation de chacun. C’est ce dont a su faire preuve Jean Chavenon, le proviseur-adjoint, parti en retraite en juin 1995, après 13 années passées à Livet. Si le lycée lui a rendu hommage, unanime, c’est sans doute qu’il se reconnaissait un peu en lui.
© Fonds Marie Mazoué
© Fonds Marie Mazoué
Et maintenant ?
Un nouveau projet est en cours de réalisation, co-piloté par Claude Retailleau, le nouveau proviseur-adjoint qui a succédé à J.Chavenon. Il reprend les principaux axes de la politique traditionnelle de l’établissement : au centre, la réussite des élèves, qui a diminué légèrement et qu’il convient de rétablir, en particulier en réactivant le suivi et le soutien aux élèves en difficulté pour éviter d’en venir à la politique classique du redoublement. S’est ajouté aux ambitions précédents le souci de mieux faire circuler l’information que génère l’intense activité d’une communauté de près de 2000 personnes. Un journal interne est publié chaque mois, les écrans vidéo fonctionneront bientôt à leur tour, reliant davantage les utilisateurs. Plus que jamais l’ouverture sur le monde extérieur, économique, scientifique, culturel et international s’impose comme un mode normal de travail d’un grand établissement de formation technologique. La prochaine ouverture d’une seconde internationale, dont certains cours seront en anglais, illustre cette volonté de donner un nouveau volume, une nouvelle dimension à son enseignement. Depuis deux ans, l’établissement vit au rythme de la restructuration et à chaque contingent de nouvelles salles, il faut installer de nouveaux repères, découvrir à travers les vitres des classes de nouveaux paysages.
© Fonds Marie Mazoué
Un nouveau départ
Beaucoup de choses ont changé, et le lycée s’est ouvert davantage encore à la modernité : l’innovation technologique et la communication se nourrissent de cette belle architecture dynamique, dont il ne faut pas se cacher cependant les risques : repliement des équipes sur elles-mêmes, autour des secteurs dévolus à chaque spécialité, moindre motivation maintenant que le cadre et les équipements sont là. Pourtant un regard sur le présent incite à l’optimisme : la cure de jouvence que vient de vivre cet établissement en fait un jeune de 150 ans. L’instrumentation du bâtiment génie civil illustre l’avance du lycée dans la conception de nouveaux produits, à la fois pédagogiques et industriels. La capacité des enseignants à expliquer et promouvoir la culture technologique, au-delà des filières de métiers, leur investissement fréquent dans la formation continue des adultes, la volonté de faire reconnaître la richesse des démarches propres aux sciences de l’ingénieur, en un mot, tout ce capital de compétences vivantes, constitue le potentiel à partir duquel se poursuivra, n’en doutons pas, l’aventure du lycée Livet.
Jean Chavenon.
Journal L’Éclair. Supplément.
Septembre 1990
© Archives Lycée Livet
© Archives Lycée Livet
© Archives Lycée Livet
© Fonds Marie Mazoué
Le Secrétariat
1996
© Photo Averty Delestre
Jacques Joubert. L’esprit Livet
On peut considérer que les orientations d’Eugène Livet sont toujours d’actualité : la place de l’enseignement général et des langues en plus de la finalité technique, l’ouverture sur les métiers et la préparation aux concours, l’environnement local et l’ouverture nationale et internationale.
Sur ce dernier point cependant, je n’avais pas perçu à la lecture de la documentation sur Livet, une telle affirmation ? Est-elle si claire ? Ou ne nous projetons-nous pas dans le passé une préoccupation de notre époque ? Dans ce cas, il s’agirait bien d’un anachronisme, le péché (mortel ?) des historiens.
Quant à la définition de l’esprit Livet, je ne peux que reprendre les propos ci-dessus.
S’il s’agit pour moi de la fierté d’appartenir à une longue tradition et de la volonté de former les jeunes élèves et étudiants au temps présent avec le double souci, d’une part de s’adapter aux évolutions techniques en pleine liaison avec les entreprises industrielles et, d’autre part, de promouvoir la culture sous toutes ses composantes générales et technologiques.
Dans ces buts, avec une implication maximale de tous les participants de la collectivité scolaire, chaque individualité doit être prise en charge avec efficacité, sans élitisme particulier et au juste niveau de ses potentialités, tout en laissant la place la plus large possible à l’expression de chacun.
Cela doit être cela… C’est tout au moins ce que j’ai compris.
Jacques Joubert, le 16 mars 2008.