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Émile Gaucher sculpteur-statuaire 1
1860-1909
Photos M.L
© Archives lycée Livet
© Fonds Jeanne Gaucher
© Fonds Jeanne Gaucher
1910
© Fonds C.B
© Fonds C.B
La statue en bronze de Francis Robert a bien été fondue pendant la 2ème guerre mondiale. Le moulage qui a été fait à cette occasion, ne concerne que le buste de F.Robert, aucun moulage n’a été fait pour le groupe sculpté. La statue actuelle de F.Robert refaite par Dautel après la guerre, après plusieurs emplacements à l’intérieur de la ville, est visible aujourd’hui le long de la départementale du côté de l’hôpital.
Source : Office de Tourisme d’Ancenis, 9 septembre 2010
© Fonds Jeanne Gaucher
Émile Gaucher, Bardage d’un bloc de granit
Musée de Blois
Plâtre grandeur nature. Envoi en 1903 au Salon des Champs-Elysées.
© Fonds Jeanne Gaucher
© Fonds C.B
Émile Gaucher, Le vase de Saint-Romain de Colbosc
Ce vase est toujours en place, exposé dans le hall d’entrée de la salle des fêtes. Mairie de Saint-Romain de Colbosc Place Théodule Benoist 76430 Seine maritime.
Vase offert à la ville de Saint-Romain de Colbosc par la famille de Félix Faure, président de la République de 1895 à 1899, après la mort de celui-ci.
Félix Faure était un ami de Théodule Benoist, maire de Saint-Romain ; une rue de la ville porte d’ailleurs son nom. Théodule Benoist avait déjà reçu en cadeau du président deux grands tableaux, « Les funérailles de Hoche » et « La justice poursuivant le crime » pour orner les salles municipales.
Le décor de ce vase monumental suggère une allégorie de la Loire. Les joncs, les iris d’eau, les poissons évoquent "le fleuve sauvage" tandis que les noms et les blasons rappellent les villes baignées par le fleuve : Orléans, Angers, Saumur, Blois. Parmi les personnages représentés, on peut reconnaître Hermès, dieu du commerce. Le vase est en effet une commande de la Chambre de Commerce de Nantes au sculpteur » Émile Gaucher (1858-1909). Trois de ses œuvres se trouvent au Musée des Beaux-Arts de Nantes et la célèbre brasserie nantaise « La Cigale » , classée monument historique, lui doit ses sculptures.
On peut lire l’inscription suivante à la base du vase : "Exécuté par la maison DAVID 136 rue Amelot Paris ; Émile GAUCHER sculpteur. Offert à Monsieur Félix Faure président de la République Française par la ville et la chambre de commerce et d’Industrie de Nantes, Avril 1897".
© Fonds Jeanne Gaucher
Gilliat ou le pêcheur à la pieuvre
Hauteur : 109 cm PhG
Bronze, signé et daté 1886 vers l’arrière
Marque : fonderie J.Voruz Nantes
Émile GAUCHER
(Le pêcheur à la pieuvre a été vendu aux enchères E. De Baecque, à Lyon, le 7 novembre 2010 pour 5700 euros).
© Fonds Jeanne Gaucher
Gilliat ou le pêcheur à la pieuvre est une œuvre inspirée des Travailleurs de la mer de Victor Hugo. 1866.
"Gilliatt avait enfoncé son bras dans le trou ; la pieuvre l’avait happé.
Elle le tenait.
Il était la mouche de cette araignée.
Gilliatt était dans l’eau jusqu’à la ceinture, les pieds crispés sur la rondeur des galets glissants, le bras droit étreint et assujetti par les enroulements plats des courroies de la pieuvre, et le torse disparaissait presque sous les replis et les croisements de ce bandage horrible.
Des huit bras de la pieuvre, trois adhéraient à la roche, cinq adhéraient à Gilliatt. De cette façon, cramponnée d’un côté au granit, de l’autre à l’homme, elle enchaînait Gilliatt au rocher. Gilliatt avait sur lui deux cent cinquante suçoirs. Complication d’angoisse et de dégoût. Être serré dans un poing démesuré dont les doigts élastiques longs de près d’un mètre, sont intérieurement pleins de pustules vivantes qui vous fouillent la chair.
(…) Gilliatt n’avait qu’une ressource, son couteau."
Statue de l’église de Saint Philbert de Grandlieu. Loire-Atlantique.
Émile GAUCHER
Détail du rétable : Noël
© Fonds Jeanne Gaucher
À Couffé, place Saint Pierre
Émile GAUCHER
1898 : Athanase Charette. Statue par Émile Gaucher (édifiée en 1997).
Nous ignorons à ce jour ce qu’il est advenu des 4 œuvres* qui se trouvaient à l’École des Beaux-Arts de Nantes.
* 1895 David ; 1902 Ursus et l’Aurochs ; 1906 Le remords de Caïn ; 1907 Le portrait de Fougerat
Au Musée des Beaux-Arts de Nantes :
Affranchissement au dos de la carte :1908
© Fonds C.B
Affranchissement au dos de la carte :1907
© Fonds C.B
1894 Le Réveil
1890 François Caillé (buste en marbre)
Note : Emmanuel Fougerat directeur du Musée des Beaux-Arts prononça le 22 mai 1909 le discours d’adieux aux funérailles d’Émile Gaucher.
Page de couverture
E. Gaucher est, en chemise,gilet, pantalon blancs assis à gauche de E. Fougerat
E. Gaucher est debout, au milieu, derrière E. Fougerat (au centre).
Source Les Annales de Nantes et du Pays Nantais. N°290 4ème Trimestre 2003. P.24.Tous droits réservés.
Le visage "triangulaire" de ces photos présente une similitude avec la barbichette, la moustache, le regard -avec ou sans bésicles. Voir l’article suivant consacré à E.Gaucher.
Note de M.Kerézéon :
Dans le palmarès des prix de l’École des Beaux-Arts à partir de 1904, E. Gaucher y figure au titre de professeur de 1904 à 1907
. 1er décembre 1904 : modelage, sculpture et dessin d’art statuaire : 1e et 2e divisions
Cours du soir : dessin d’art, suppléant de E. Fougerat
modelage : 1ère, 2e, 3e, 4e divisions
Cours facultatif du dimanche : MM. Fougerat, Gaucher
. 1905, théâtre Graslin etc.
. 1908 : E. Gaucher ne figure pas parmi le personnel de l’école
En 1907, il est promu "officier d’Académie".
1903 les sculptures de la façades du Théâtre de Quimper. Le théâtre a été construit de 1902 à 1904 sur un projet de Georges Lafont, architecte diocésain.
© Fonds C.B
Statuette réalisée par Émile Gaucher
Sur la photo, Bernard Gaucher petit-fils de Juliette Gaucher (sœur d’Émile Gaucher)
Biscuit Art Nouveau "La Cigale" par Émile Gaucher
Restaurant "La Cigale"
Sculptures d’Émile Gaucher
La Cigale se refait une beauté
Astrid Allain des Beauvais, architecte de la rénovation, et Yannick Curty, directeur de la Cigale.
La célèbre brasserie de la place Graslin, à Nantes, subit son premier ravalement intégral depuis son ouverture, en 1895. « Ces travaux très lourds impliquent un échafaudage permanent jusqu’à la fin février 2011, explique Yannick Curty, directeur du restaurant (55 salariés). Il nous fallait absolument communiquer en direction des Nantais pour expliquer ces travaux. Nous avons trouvé comment : en montrant le visage de ceux qui travaillent chez nous en coulisses. »
L’échafaudage installé en façade du restaurant est recouvert d’une bâche micro-perforée, avec les photos en noir et blanc de cuisiniers, serveurs, maîtres d’hôtel… Une manière habile d’attirer l’attention sur l’établissement, alors que les échafaudages pouvaient laisser croire qu’il était fermé pour travaux.
Sous la direction de l’architecte Astrid Allain des Beauvais, la rénovation permettra une réfection en profondeur des panneaux de bois en façade. Après s’être fait refaire une beauté, la « plus belle brasserie du monde » retrouvera ses couleurs d’origine, pastels blanc cassé avec touches de turquoise.
Daniel MORVAN
Ouest-France 10.12.2010
Pendant les travaux, La Cigale expose le visage de quelques-uns de ses 55 salariés. / Marc Roger
La brasserie de la place Graslin, à Nantes, subit son premier ravalement intégral depuis son ouverture, en 1895. Le célèbre établissement est bardé d’échafaudages bâchés de manière très personnalisée.
« Ces travaux très lourds impliquent un échafaudage permanent jusqu’à la fin du mois de février 2011, explique Yannick Curty, directeur du restaurant (55 salariés). Il nous fallait absolument communiquer en direction des Nantais pour expliquer ces travaux. Nous avons trouvé comment : en montrant le visage de ceux qui travaillent chez nous en coulisses. »
Cuisiniers, serveurs, maîtres d’hôtel, hôtesse ou comptables sont ainsi agrandis en noir et blanc. L’échafaudage installé en façade du restaurant est recouvert d’une bâche micro-perforée... « Une façon pour nous de casser l’image « IIIe République » qu’on peut avoir de la Cigale quand on n’y a pas mis les pieds. Notre établissement est un patrimoine protégé. Nous en montrons la face cachée : notre patrimoine humain. Et celui-là est bien contemporain. »
Graslin piétonne en 2013
L’adjoint à l’urbanisme Alain Robert le confirme : la place Graslin sera piétonne « à la rentrée 2013. Nous procéderons par étapes, comme pour la place Royale. Mais nous aurons déjà coupé le robinet de la rue Crébillon, fermée aux voitures en 2011 ».
En 2013, la place Graslin sera largement piétonne. Au moins sur les 270° de la partie « basse », depuis le théâtre Graslin jusqu’à la Cigale. « Si le rond-point doit sauter ? En bonne logique, oui. » Dotée d’un arrêt Chronobus, Graslin gagnerait aussi de larges terrasses. On pourrait aller sans heurt des marches de Graslin au cours Cambronne. La place deviendrait alors, comme sa voisine la place Royale, une vraie place de vie.
Daniel MORVAN
Ouest-France 11.12.2010
Ouest-France 22.04.2011