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Léon Séché
Léon Séché sous la plume d’Ad. Léofanti
Source : Gallica
Jean Léon Séché, né à Ancenis le 3 avril 1848 et mort à Nice le 5 mai 1914, est un littérateur français, spécialiste du romantisme, à l’origine de la Revue illustrée de Bretagne et d’Anjou.
Note : Léon Séché entre comme professeur dans l’Institution en 1875.
Une plaque de rue nantaise porte son nom. Plus exactement, il s’agit de la rue Léon et Alphonse Séché. Ce dernier, poète et critique né en 1876, est le fils de l’historien du romantisme Léon Séché.
Source : Bulletin des Nant’Z’Arts. 4è.Tri.1994. N°36. P.19-22. Article "Figures angevines, M. Livet", paru dans la Revue des Provinces de l’Ouest en juillet-août 1896.
© Archives lycée Livet
Ancenis
Ce n’est pas une grande ville :
Elle tiendrait facilement
Dans Paris, n’ayant que cinq mille,
Oui, cinq mille âmes seulement.
Mais c’est une ville coquette
Et mignonne en proportion
Oui, n’en soyez pas étonné ;
Je n’en sais pas de plus jolie,
En France comme en Italie,
Et je l’aime... car j’y suis né.
Léon Séché
Il a été honoré par la ville d’Ancenis, qui lui a élevé un monument en 1925 et donné son nom à un boulevard.
Léon Séché, historien du romantisme
© Photos M.L
Après des débuts un peu difficiles, il devient le secrétaire de son compatriote le sénateur Jules Simon, nommé ministre de l’Instruction publique en 1876. Très attaché à son terroir, une fois revenu à la littérature, Léon Séché publie en 1879 Le Petit Lyré de Joachim du Bellay et en 1881 Contes et Figures de mon Pays. En 1889, il publie un roman qui avait pour cadre sa ville natale : Rose Epoudry.
En 1890, il fonde et dirige la Revue des Provinces de l’Ouest. Auteur de nombreuses études d’histoire de la Renaissance et du romantisme, il est deux fois lauréat de l’Académie française. Parmi la quinzaine d’ouvrages qu’il fait paraître, on peut retenir notamment ses études sur Joachim du Bellay, Lamartine, Vigny, Musset et Sainte-Beuve.
Œuvres
• Les griffes du lion, (1871)
• Jules Simon , sa vie et son œuvre. Editeur A.Dupret, (1887). Consultable sur internet
• Les origines du concordat, (1894)
• en collaboration : La fête de Joachim du Bellay à Ancenis. 2 septembre 1894 ; P., Librairie historique des Provinces, (1894)
• Joachim du Bellay et la Bretagne angevine (Recherches sur la Pléïade, I), illustrations de Jacques Pohier ; P. Lechevalier, (1900)
• Études d’histoire romantique. Alfred de Musset : (documents inédits). L’homme et l’œuvre, les camarades, (1907)
• Hortense Allart de Méritens, (1908)
• Les derniers jansénistes, depuis la ruine de Port-Royal jusqu’à nos jours, 3 tomes, (1891)
• Honoré de Balzac et ses démêlés avec Sainte-Beuve à propos de Port-Royal, Le Mercure de France, Paris, (1904).
• Le roman de Lamartine, Arthème Fayard, (1909)
Source wikipédia