Association pour l'histoire du lycée Livet de Nantes

Crypte

Claude Briantais — 2008-12-10T20:27:01Z

2007. Les premiers relevés d'inventaire

Les archives comptables du lycée devant par destination faire l'objet d'un versement aux Archives départementales.

Entrée de la Crypte.

La loi de séparation de l'Église et de l'État du 9 décembre 1905 conduit à l'expulsion des élèves et professeurs des Séminaires de Philosophie et de Théologie en décembre 1906. Les bâtiments de Théologie de la rue St Clément sont alors affectés en 1909 à l'École nationale professionnelle de Nantes.

La loi de séparation

Il s'agit, ici, d'une photo remaniée qui indique ce que serait le même endroit sans la présence de l'autel (ou de la presse Bliss).

Ce mur — rendu artificiellement aveugle — révèle une opposition affirmée sinon décisive entre la pratique religieuse de naguère (celle propre au Grand Séminaire) et la pratique de production à vocation industrielle représentée par cette imposante machine à découper et à emboutir. Document ci-dessous.

On distingue, au fond, la presse Bliss.

ScmBLISS Presses hydrauliques et mécaniques

Des nouvelles de la press Bliss :

La société qui a racheté la licence américaine en 1987 à la SCMB, (société des constructions mécaniques de Bourgogne est belge, elle se nomme Haco et faisait déjà des presses. J'ai pu récupérer un plan A3 de montage, il n'y a plus d'archives, de catalogues etc. La presse pouvait servir en fonderie mais elle était un peu "faible" (sic) pour cet emploi.

M.L le 4.06.09 en direct de Montbard, Côte d'Or.

Presse BLISS

inscription : BLISS n°21 -P, ST-OUEN

hauteur : 3,35 m

poids : 2,350 t

époque : avant 1920 ; sortie d'usage vers 1974.

Fabrication française sous brevet américain, site d'origine à Brooklyn.

inventaire ME 1

Le forme de cette presse - son bâti est en col de cygne - permet de dégager latéralement le plateau de la presse. On utilise donc de préférence les presses col de cygne lorsque le travail de découpage nécessite le passage latéral de la bande. L'inclinaison possible du bâti vers l'arrière, jusqu'à 20°, facilite l'évacuation des pièces par gravité. La forme ouverte du bâti ne permet aucune surcharge de travail ; on peut pallier cet inconvénient en plaçant des tirants entre la table et le chapiteau (partie haute du bâti), mais, alors, le dégagement latéral du plateau est plus difficile.

Il s'agit d'une presse à col de cygne, les cols de cygne étant ces pièces courbes qui vont de la table jusqu'au-dessus du coulisseau ; à leurs extrémités hautes et basses des encoches permettent d'engager des tirants pour assujettir l'outillage sur la table (tirants : bras raidisseurs). On l'appelle également presse à harnais, ce mot désignant l'ensemble roue-pignon.. La table, en fonte, a été coulée à Livet, en remplacement de la table d'origine qui avait été endommagée.

Fonction : presse à découper et à emboutir. Ce type de presse sert, en milieu industriel, pour l'usinage des pièces d'automobiles, des casseroles…

Fonctionnement : un moteur électrique, en haut, permet d'entraîner une roue avec volant d'inertie. Le système est lancé en rotation ; un embrayage (pédale sous la table) permet d'actionner la partie mobile verticale (le coulisseau) ; ce coulisseau, muni de l'outillage correspondant à la forme à emboutir ou à découper vient frapper l'outillage disposé sur la table. Certains de ces outillages sont présentés à côté de la presse, ainsi que des disques en caoutchouc très dense pouvant correspondre à deux usages : isolation des pieds de la machine par rapport au sol ou effet de ressort sous la table pour l'éjection des pièces embouties (il existe également des systèmes pneumatiques comportant piston, serre-flan, réservoir). La presse peut fonctionner au coup par coup (en agissant à chaque fois sur l'embrayage) ou bien en continu, à la volée (avec un déplacement horizontal de l'outillage sous le coulisseau : dans ce cas, la presse doit être alimentée sous la forme d'une bande qui se déplace transversalement, de gauche à droite, et avance à chaque coup ; cette avance est le travail d'un amenage à rouleaux ou à pinces, qui est évidemment commandé par la presse). Les mains de l'utilisateur d'une telle machine sont retenues dans leur course de manière à rester suffisamment à l'extérieur : c'est le rôle des chasse-mains, installés sur la machine.

Revue de Presses...

Types de presse

Charles Le Bourg, le buste d'E.Livet

Claude Briantais — 2008-04-16T13:28:50Z

Archives lycée Livet

Archives lycée Livet

Archives lycée Livet

Archives lycée Livet

LEBOURG (Charles)

Né à Nantes en 1829, mort à Paris en 1906.

Élève de Rude. Débute au Salon en 1852. Sculpteur académique. Collabore aux grands chantiers du IIIe Empire.

Passera à la postérité grâce à la commande des fontaines à boire, offertes à la Ville de Paris par le mécène Richard Wallace.

Éditées dès 1871 par le Val d'Osne, leur fabrication se poursuit aujourd'hui dans la fonderie d'art GHM, héritière du Val d'Osne, Ducel et Durenne.

Ouest-France. 7.07.2009

[Charles Lebourg né en 1829 et décédé en 1906 est un sculpteur Nantais, dont l'œuvre rayonne dans le monde, mais dont le nom, finalement ne dit plus rien à personne.

En revanche, on a retenu celui de Richard Wallace (1818-1890) en raison des fameuses fontaines qui peuplent la planète. Et pourtant le modèle de ces fontaines à boire fut exécuté par le Nantais Charles Lebourg. "Son nom restera attaché à la création des modèles que Richard Wallace lui commanda" écrit pourtant son contemporain Paul Eudel.

"Il se tira de cette tâche délicate de manière fort heureuse pour réaliser une formule d'un art populaire très apprécié. Les statuettes sont au nombre de quatre". Ce petit texte est tiré du livre d'un autre Nantais, Eric Lhommeau (co-écrit avec Karen Roberts) intitulé L'histoire des fontaines Wallace.

C'est celui-ci qui recherchait depuis des années une représentation de Charles Lebourg. Sa ténacité a fini par payer puisqu'en fouinant dans l'inventaire des réserves du musée des Beaux-arts, il a mis la main sur un buste, en plâtre, réalisé par le sculpteur Sébastien le Boisheraud en 1892. Charles Lebourg est alors âgé de 53 ans. Selon le conservateur du musée, Cyrille Sciama, il "est au sommet de sa gloire. Ce buste est une reconnaissance tout à fait officielle".]

Boîtes d'archives

Claude Briantais — 2008-04-16T13:25:53Z

Archives comptables de 1898 à 1943

Un premier classement de ces archives été entrepris en avril 2007 et s'est poursuivi pendant l'année 2008. Travail préliminaire indispensable pour définir des axes de recherche en vue du Centenaire (1910-2010).

Les Archives comptables du lycée feront l'objet d'un versement aux Archives départementales.

Ouvrages

Claude Briantais — 2008-04-16T13:20:21Z

Graines et cartes

Claude Briantais — 2008-04-16T13:19:00Z

Section technique d'agriculture tropicale

Les dividendes des colonies

Vu le décret du 30 mai 1943 portant création de la section technique d'agriculture tropicale

Erik Orsenna, L'exposition coloniale, Prix Goncourt 1988.

L'histoire d'un héros ingénieur, passionné de caoutchouc, d'hévéas et de pneumatiques.

Presse Bliss, tailleuse de roues dentées, maquettes...

Claude Briantais — 2008-04-16T13:17:10Z

Presse Bliss

Presse Bliss

1932

Cendrier réalisé avec la Presse Bliss

Fonds J.C Bertrand

Tailleuse de roues dentées Rollet-Sunderland

La machine à vapeur

"La machine à vapeur a un cylindre horizontal fixé sur la chaudière, un encombrement de 0m,50 environ en longueur, 0m,20 en largeur, avec une cheminée d'environ 0,60 de hauteur, son poids doit être de l'ordre d'une dizaine de kilos".

Les deux maquettes, machine à vapeur semi fixe et marteau pilon sont probablement au 1/10ème. Elles sont susceptibles de fonctionner ensemble, la vapeur de la première servant à la seconde.

Machine Henri ROUET

Commentaire d'après R.PRENAUD condisciple de 1903 à 1906 du constructeur de la machine Henri ROUET :

"Le marteau pilon (machine pour forger) a un encombrement d'environ 0.20X0.15XO ; OO hauteur, son poids doit être d'une quinzaine de kilos".

Autre lieu. Une autre maquette de chaudière à vapeur à usage d'enseignement.