Association pour l'histoire du lycée Livet de Nantes

Pierre Marot

Claude Briantais — 2011-05-22T14:24:42Z

Pierre Marot (1904-1988) ancien élève de l'E.N.P Livet.

Promu dans l'ordre des palmes académiques pour services rendus à l'enseignement le 5.01.1965.

Diplôme de radiotélégraphie délivré par la Fédération Professionnelle des mécaniciens - chauffeurs - électriciens des Chemins de Fer et de l'Industrie.

Ouattara Kassoum

Claude Briantais — 2011-05-17T21:39:54Z

Histoire d'une transmission

Jean-Claude Bertrand

Claude Briantais — 2011-05-02T10:55:37Z

Un EX 55

Casquette de l'E.N.P Livet, sabots, cendrier (acheté à l'École) et bracelet tissé.

Natif de Blois, mais Tourangeau

Ne rebutant pas le boulot

Il aime le jazz et la moto

Et adore danser le mambo

Source : Père-Cent, ENP Livet. 18 mars 1955.

Blois mag.

J'ai depuis ma retraite (1999) été passionné par la création de l'entreprise où mon père et moi-même avons fait notre carrière : une petite entreprise de cylindrage à l'origine avec une cinquantaine de salariés jusqu'à devenir une base forte de Jean Lefebvre avec treize cents collaborateurs.

Mon père étant décédé brutalement en 1970, j'ai voulu retrouver tout l'historique de la création de la dite société. Mon père ayant commencé à travailler à 14 ans sur la mécanique des machines à biscuits de soldat pour devenir Directeur technique à 65 ans de la Société Veuve Gaëtan BRUN.

Parallèlement à ma position de responsable matériel, j'avais conservé un cylindre de 1932 Aveling Barford* ainsi qu'une vieille roulotte. Et, nous avons pu, avec quelques anciens, remettre en route ces matériels. En 2009, j'ai voulu marquer les 80 ans de présence de l'entreprise avec une circulation du cylindre dans les rues de Blois. Ce fut une réussite.

* Aveling Barford

Jean-Claude Bertrand

Blois. 26 septembre 2009

Cylindre tricycle Aveling Barford N°10.

N° de série AB 403 type DR. Tonnage 15,330 t. Moteur Blackstone type ES acquis par Mme Veuve Gaëtan Brun en 1935. Importé par M.Paramythioti futur patron de la société Albaret.

"J'ai, avec des morceaux de ferraille récupérés, construit un cylindre en modèle réduit".

"Ceci grâce à ma formation professionnelle reçue à Livet (tournage, limage ajustage, taraudage, moulage)".

Source : APAS. Mars-Avril 2008

L'exposition du Centenaire

J'avais un espoir de retrouver quelques camarades. Malheureusement, j'étais le seul de la promo 55 mais cela m'a permis de retrouver par écrit 3 camarades, 55 ans après ma sortie de l'école.

J'ai fait un large tour d'horizon de mon activité (sans doute une faiblesse à 74 ans) mais je crois que les bases de la formation initiale m'ont aidé à traverser ma vie personnelle et professionnelle.

Je n'ai jamais quitté les bords de Loire que j'adore toujours.

Jean-Claude Bertrand

Le pont Gabriel à Blois

Charles Milcendeau

Claude Briantais — 2011-04-17T15:55:08Z

"Charles Milcendeau (1872-1919) est un peintre français. Fils d'aubergistes de Soullans en Vendée, il fit ses études à La Roche-sur-Yon puis à Nantes. Il travailla ensuite dans l'atelier de Gustave Moreau à Paris. Il se lia d'amitié avec Rouault et Matisse. Ayant acquis une propriété au Bois Durand, dans sa commune natale, au cœur du marais breton où il passait une partie de l'année. Il y mourut à l'âge de 47 ans en 1919." Source : Wikipédia

Charles Milcendeau est un ancien élève de l'Institution Livet. Le Musée Charles Milcendeau possède quelques unes de ses premières productions.

Un livre de prix « L'Espagne, mœurs et paysage, histoire et monuments par Léon Godaud, 1885 » dont l'étiquette indique : Remis à Charles Milcendeau pour son 1er prix de dessin artistique obtenu en 2e année de cours industriel à l'Institution Livet à Nantes.

Collection Musée Charles Milcendeau, Soullans Cliché Léonie Audio © Conseil général de la Vendée -Conservation départementale des musées

L'effigie du sculpteur Ferrer par Charles Milcendeau, portrait en bas-relief sur médaillon en plâtre, 1888

Collection Musée Charles Milcendeau, Soullans Cliché Serge Bauchet © Conseil général de la Vendée -Conservation départementale des musées

L'effigie du peintre Charles Milcendeau par Ferrer, portrait en bas-relief sur médaillon en plâtre, 1888

Collection Musée Charles Milcendeau, Soullans Cliché Serge Bauchet © Conseil général de la Vendée -Conservation départementale des musées

Collection Musée Charles Milcendeau, Soullans Cliché Serge Bauchet © Conseil général de la Vendée -Conservation départementale des musées

Un jour de sortie (8 mars 1888) par Charles Milcendeau, dessin à la plume à l'encre sur papier

Collection Musée Charles Milcendeau, Soullans Cliché Serge Bauchet © Conseil général de la Vendée -Conservation départementale des musées

Oh ! Quelle noce !!... 8 mars 1888) par Charles Milcendeau, dessin à la plume à l'encre

Le Musée Charles Milcendeau a été aménagé au Bois Durand à Soullans en Vendée.

Maison-atelier de l'artiste décorée de fresques d'inspiration mozarabe.

Fonds C.B

Musée Charles Milcendeau

Le Bois Durand 85300 SOULLANS

Contact : Écomusée Le Daviaud

85550 LA BARRE DE MONTS

Tel : 02 51 93 84 84

Site : musée Charles Milcendeau

Bibliographie :

Jammes D'ayzac, Alain, Charles Milcendeau - Le Maraîchin. Éditeur : De Flore, Paris. 1946

Cahiers De L'abbaye Sainte Croix N° 8, 1974 : Charles Milcendeau (1872/1919)

Notes d'art Les débuts du peintre vendéen racontés par lui-même par Ch. Milcendeau, 1921

1904

Extraits d'un article de Les Annales de Nantes et du Pays nantais, n° 274, 4e trim. 1999, ayant pour thème Nantes en 1900 :

De l'art et des artistes à Nantes en 1900

p. 40a, Les sociétés artistiques

" L'Almanach du Commerce de 1900 cite les sociétés artistiques nantaises :

la Société des Amis des Arts

la Société des Beaux-Arts,

mais ignore la jeune Société des Artistes Nantais fondée trois ans plus tôt".

p. 41a, Les artistes

" Et l'on voit des peintres exposer indifféremment à l'une ou à l'autre des deux Sociétés.

Si Charles Milcendeau (1872-1919), peintre du Marais vendéen et de la Castille, reste fidèle à la Société des Artistes Nantais, F. du Puigaudeau (1866-1930) expose en 1900 (...) aux Amis des Arts..."

Charlette Le Perron

Avec le concours de Jeanne Chauvez, Jacqueline Feuvrier Michel Kerézéon

Article p.40-43

Notes communiquées par M.Kerézéon

Léon Séché

Claude Briantais — 2011-04-15T07:44:40Z

Léon Séché sous la plume d'Ad. Léofanti

Source : Gallica

Jean Léon Séché, né à Ancenis le 3 avril 1848 et mort à Nice le 5 mai 1914, est un littérateur français, spécialiste du romantisme, à l'origine de la Revue illustrée de Bretagne et d'Anjou.

Note : Léon Séché entre comme professeur dans l'Institution en 1875.

Une plaque de rue nantaise porte son nom. Plus exactement, il s'agit de la rue Léon et Alphonse Séché. Ce dernier, poète et critique né en 1876, est le fils de l'historien du romantisme Léon Séché.

Source : Bulletin des Nant'Z'Arts. 4è.Tri.1994. N°36. P.19-22. Article "Figures angevines, M. Livet", paru dans la Revue des Provinces de l'Ouest en juillet-août 1896.

Ancenis

Ce n'est pas une grande ville :

Elle tiendrait facilement

Dans Paris, n'ayant que cinq mille,

Oui, cinq mille âmes seulement.

Mais c'est une ville coquette

Et mignonne en proportion

Oui, n'en soyez pas étonné ;

Je n'en sais pas de plus jolie,

En France comme en Italie,

Et je l'aime... car j'y suis né.

Léon Séché

Il a été honoré par la ville d'Ancenis, qui lui a élevé un monument en 1925 et donné son nom à un boulevard.

Léon Séché, historien du romantisme

Après des débuts un peu difficiles, il devient le secrétaire de son compatriote le sénateur Jules Simon, nommé ministre de l'Instruction publique en 1876. Très attaché à son terroir, une fois revenu à la littérature, Léon Séché publie en 1879 Le Petit Lyré de Joachim du Bellay et en 1881 Contes et Figures de mon Pays. En 1889, il publie un roman qui avait pour cadre sa ville natale : Rose Epoudry.

En 1890, il fonde et dirige la Revue des Provinces de l'Ouest. Auteur de nombreuses études d'histoire de la Renaissance et du romantisme, il est deux fois lauréat de l'Académie française. Parmi la quinzaine d'ouvrages qu'il fait paraître, on peut retenir notamment ses études sur Joachim du Bellay, Lamartine, Vigny, Musset et Sainte-Beuve.

Œuvres

• Les griffes du lion, (1871)

• Jules Simon , sa vie et son œuvre. Editeur A.Dupret, (1887). Consultable sur internet

• Les origines du concordat, (1894)

• en collaboration : La fête de Joachim du Bellay à Ancenis. 2 septembre 1894 ; P., Librairie historique des Provinces, (1894)

• Joachim du Bellay et la Bretagne angevine (Recherches sur la Pléïade, I), illustrations de Jacques Pohier ; P. Lechevalier, (1900)

• Études d'histoire romantique. Alfred de Musset : (documents inédits). L'homme et l'œuvre, les camarades, (1907)

• Hortense Allart de Méritens, (1908)

• Les derniers jansénistes, depuis la ruine de Port-Royal jusqu'à nos jours, 3 tomes, (1891)

• Honoré de Balzac et ses démêlés avec Sainte-Beuve à propos de Port-Royal, Le Mercure de France, Paris, (1904).

• Le roman de Lamartine, Arthème Fayard, (1909)

Source wikipédia

Émile Gaucher sculpteur-statuaire 2

Claude Briantais — 2011-04-13T08:49:26Z

Ursus et l'Aurochs

Émile Gaucher sculpteur-statuaire 1

Claude Briantais — 2011-04-12T15:02:49Z

1860-1909

Photos M.L

Arbre généalogique (premières recherches)

1910

La statue en bronze de Francis Robert a bien été fondue pendant la 2ème guerre mondiale. Le moulage qui a été fait à cette occasion, ne concerne que le buste de F.Robert, aucun moulage n'a été fait pour le groupe sculpté. La statue actuelle de F.Robert refaite par Dautel après la guerre, après plusieurs emplacements à l'intérieur de la ville, est visible aujourd'hui le long de la départementale du côté de l'hôpital.

Source : Office de Tourisme d'Ancenis, 9 septembre 2010

Émile Gaucher, Bardage d'un bloc de granit

Musée de Blois

Plâtre grandeur nature. Envoi en 1903 au Salon des Champs-Elysées.

Émile Gaucher, Le vase de Saint-Romain de Colbosc

Ce vase est toujours en place, exposé dans le hall d'entrée de la salle des fêtes. Mairie de Saint-Romain de Colbosc Place Théodule Benoist 76430 Seine maritime.

Vase offert à la ville de Saint-Romain de Colbosc par la famille de Félix Faure, président de la République de 1895 à 1899, après la mort de celui-ci.

Félix Faure était un ami de Théodule Benoist, maire de Saint-Romain ; une rue de la ville porte d'ailleurs son nom. Théodule Benoist avait déjà reçu en cadeau du président deux grands tableaux, « Les funérailles de Hoche » et « La justice poursuivant le crime » pour orner les salles municipales.

Le décor de ce vase monumental suggère une allégorie de la Loire. Les joncs, les iris d'eau, les poissons évoquent "le fleuve sauvage" tandis que les noms et les blasons rappellent les villes baignées par le fleuve : Orléans, Angers, Saumur, Blois. Parmi les personnages représentés, on peut reconnaître Hermès, dieu du commerce. Le vase est en effet une commande de la Chambre de Commerce de Nantes au sculpteur » Émile Gaucher (1858-1909). Trois de ses œuvres se trouvent au Musée des Beaux-Arts de Nantes et la célèbre brasserie nantaise « La Cigale » , classée monument historique, lui doit ses sculptures.

On peut lire l'inscription suivante à la base du vase : "Exécuté par la maison DAVID 136 rue Amelot Paris ; Émile GAUCHER sculpteur. Offert à Monsieur Félix Faure président de la République Française par la ville et la chambre de commerce et d'Industrie de Nantes, Avril 1897".

Gilliat ou le pêcheur à la pieuvre

Hauteur : 109 cm PhG

Bronze, signé et daté 1886 vers l'arrière

Marque : fonderie J.Voruz Nantes

Émile GAUCHER

(Le pêcheur à la pieuvre a été vendu aux enchères E. De Baecque, à Lyon, le 7 novembre 2010 pour 5700 euros).

Gilliat ou le pêcheur à la pieuvre est une œuvre inspirée des Travailleurs de la mer de Victor Hugo. 1866.

"Gilliatt avait enfoncé son bras dans le trou ; la pieuvre l'avait happé.

Elle le tenait.

Il était la mouche de cette araignée.

Gilliatt était dans l'eau jusqu'à la ceinture, les pieds crispés sur la rondeur des galets glissants, le bras droit étreint et assujetti par les enroulements plats des courroies de la pieuvre, et le torse disparaissait presque sous les replis et les croisements de ce bandage horrible.

Des huit bras de la pieuvre, trois adhéraient à la roche, cinq adhéraient à Gilliatt. De cette façon, cramponnée d'un côté au granit, de l'autre à l'homme, elle enchaînait Gilliatt au rocher. Gilliatt avait sur lui deux cent cinquante suçoirs. Complication d'angoisse et de dégoût. Être serré dans un poing démesuré dont les doigts élastiques longs de près d'un mètre, sont intérieurement pleins de pustules vivantes qui vous fouillent la chair.

(…) Gilliatt n'avait qu'une ressource, son couteau."

Statue de l'église de Saint Philbert de Grandlieu. Loire-Atlantique.

Émile GAUCHER

Détail du rétable : Noël

À Couffé, place Saint Pierre

Émile GAUCHER

1898 : Athanase Charette. Statue par Émile Gaucher (édifiée en 1997).

Nous ignorons à ce jour ce qu'il est advenu des 4 œuvres* qui se trouvaient à l'École des Beaux-Arts de Nantes.

* 1895 David ; 1902 Ursus et l'Aurochs ; 1906 Le remords de Caïn ; 1907 Le portrait de Fougerat

Au Musée des Beaux-Arts de Nantes :

Affranchissement au dos de la carte :1908

Affranchissement au dos de la carte :1907

1894 Le Réveil

1890 François Caillé (buste en marbre)

Note : Emmanuel Fougerat directeur du Musée des Beaux-Arts prononça le 22 mai 1909 le discours d'adieux aux funérailles d'Émile Gaucher.

Page de couverture

E. Gaucher est, en chemise,gilet, pantalon blancs assis à gauche de E. Fougerat

E. Gaucher est debout, au milieu, derrière E. Fougerat (au centre).

Le visage "triangulaire" de ces photos présente une similitude avec la barbichette, la moustache, le regard -avec ou sans bésicles. Voir l'article suivant consacré à E.Gaucher.

Note de M.Kerézéon :

Dans le palmarès des prix de l'École des Beaux-Arts à partir de 1904, E. Gaucher y figure au titre de professeur de 1904 à 1907

. 1er décembre 1904 : modelage, sculpture et dessin d'art statuaire : 1e et 2e divisions

Cours du soir : dessin d'art, suppléant de E. Fougerat

modelage : 1ère, 2e, 3e, 4e divisions

Cours facultatif du dimanche : MM. Fougerat, Gaucher

. 1905, théâtre Graslin etc.

. 1908 : E. Gaucher ne figure pas parmi le personnel de l'école

En 1907, il est promu "officier d'Académie".

1903 les sculptures de la façades du Théâtre de Quimper. Le théâtre a été construit de 1902 à 1904 sur un projet de Georges Lafont, architecte diocésain.

Statuette réalisée par Émile Gaucher

Sur la photo, Bernard Gaucher petit-fils de Juliette Gaucher (sœur d'Émile Gaucher)

Biscuit Art Nouveau "La Cigale" par Émile Gaucher

Restaurant "La Cigale"

Sculptures d'Émile Gaucher

Sculptures d'Émile Gaucher

La Cigale se refait une beauté

Astrid Allain des Beauvais, architecte de la rénovation, et Yannick Curty, directeur de la Cigale.

La célèbre brasserie de la place Graslin, à Nantes, subit son premier ravalement intégral depuis son ouverture, en 1895. « Ces travaux très lourds impliquent un échafaudage permanent jusqu'à la fin février 2011, explique Yannick Curty, directeur du restaurant (55 salariés). Il nous fallait absolument communiquer en direction des Nantais pour expliquer ces travaux. Nous avons trouvé comment : en montrant le visage de ceux qui travaillent chez nous en coulisses. »

L'échafaudage installé en façade du restaurant est recouvert d'une bâche micro-perforée, avec les photos en noir et blanc de cuisiniers, serveurs, maîtres d'hôtel… Une manière habile d'attirer l'attention sur l'établissement, alors que les échafaudages pouvaient laisser croire qu'il était fermé pour travaux.

Sous la direction de l'architecte Astrid Allain des Beauvais, la rénovation permettra une réfection en profondeur des panneaux de bois en façade. Après s'être fait refaire une beauté, la « plus belle brasserie du monde » retrouvera ses couleurs d'origine, pastels blanc cassé avec touches de turquoise.

Daniel MORVAN

Ouest-France 10.12.2010

Pendant les travaux, La Cigale expose le visage de quelques-uns de ses 55 salariés. / Marc Roger

La brasserie de la place Graslin, à Nantes, subit son premier ravalement intégral depuis son ouverture, en 1895. Le célèbre établissement est bardé d'échafaudages bâchés de manière très personnalisée.

« Ces travaux très lourds impliquent un échafaudage permanent jusqu'à la fin du mois de février 2011, explique Yannick Curty, directeur du restaurant (55 salariés). Il nous fallait absolument communiquer en direction des Nantais pour expliquer ces travaux. Nous avons trouvé comment : en montrant le visage de ceux qui travaillent chez nous en coulisses. »

Cuisiniers, serveurs, maîtres d'hôtel, hôtesse ou comptables sont ainsi agrandis en noir et blanc. L'échafaudage installé en façade du restaurant est recouvert d'une bâche micro-perforée... « Une façon pour nous de casser l'image « IIIe République » qu'on peut avoir de la Cigale quand on n'y a pas mis les pieds. Notre établissement est un patrimoine protégé. Nous en montrons la face cachée : notre patrimoine humain. Et celui-là est bien contemporain. »

Graslin piétonne en 2013

L'adjoint à l'urbanisme Alain Robert le confirme : la place Graslin sera piétonne « à la rentrée 2013. Nous procéderons par étapes, comme pour la place Royale. Mais nous aurons déjà coupé le robinet de la rue Crébillon, fermée aux voitures en 2011 ».

En 2013, la place Graslin sera largement piétonne. Au moins sur les 270° de la partie « basse », depuis le théâtre Graslin jusqu'à la Cigale. « Si le rond-point doit sauter ? En bonne logique, oui. » Dotée d'un arrêt Chronobus, Graslin gagnerait aussi de larges terrasses. On pourrait aller sans heurt des marches de Graslin au cours Cambronne. La place deviendrait alors, comme sa voisine la place Royale, une vraie place de vie.

Daniel MORVAN

Ouest-France 11.12.2010

Ouest-France 22.04.2011

Gérard Allio

Claude Briantais — 2011-04-11T16:40:49Z

Clovis Allio et Gérard Allio, deux anciens élèves du lycée Livet

Bulletin des Nant'Z'Arts. N°44. Décembre 1999

Gérard Allio

1er vice-président (Groupe Allio) CCI Nantes Saint-Nazaire

Ouest-France, 9-10 avril 2011

Claude Poperen

Claude Briantais — 2011-04-06T13:38:16Z

Claude Poperen est né le 22 janvier 1931 à Angers.

Secrétaire syndical CGT chez Renault de 1956 à 1967.

Élu au comité central du PCF en 1967, puis au bureau politique qu'il quitte en 1987. Quittera également le PCF en 1991.

Claude Poperen, frère de Jean - agrégé d'histoire, ancien ministre - est de la Promo Na. 45-49.

Le livret de 1949, lié au Père-Cent, le présente avec ce quatrain :

POPEREN : Pop's

Le POP'S, cet excellent voisin

Abhorre les mathématiques,

Bien souvent il n'y comprend rien

Il leur préfère la politique.

Le tract semble dater de 1981, d'après l'âge de l'auteur.

Jacky Roger

Claude Briantais — 2011-03-03T22:36:58Z

Jacky ROGER est né en 1933 à Angers. Son père conducteur d'automobile, c'était le terme à cette époque, était chauffeur et valet de chambre chez l'amiral de la Grandière, sa mère femme de chambre et couturière.

Le père de Jacky Roger entrant comme ajusteur à la SNCF, déménageait souvent pour progresser dans sa carrière qu'il terminera comme conducteur principal .

En 1947 Jacky réussit le concours d'entrée à L'E.N.P Livet et fut bénéficiaire d'une bourse comme beaucoup de ses camarades, il commença après avoir essayé tous les métiers proposés, en classe de mécanique puis en électricité spécialité qu'il connaissait un peu travaillant toutes les vacances avec son oncle artisan électricien.

Livet 47/51

Classe de terminale

Pendant 4 ans il eut François Méheut peintre et sculpteur, ancien prix de Rome, qui lui transmis la passion de la peinture. Monsieur Méheut savait transmettre et pousser les élèves à créer. Il suggérait des thèmes comme l'illustration de la fête foraine, les vendanges, une porte d'ascenseur, un cache-radiateur, une page de garde d'un livre de botanique… C'était un plaisir de passer un après midi entier avec lui . La classe comptait une quarantaine d'élèves, ce nombre ne posait aucun problème .

Que de souvenirs de l'internat :

Le réveil de bon matin pour descendre les escaliers et se diriger vers les douches hebdomadaires, les autres jours toilette rapide à l'eau froide, tout habillé souvent sauf le dimanche !

La nuit dans un dortoir de 80 ou 100 peut être, le bruit de ces ronflements atroces !!!

Nous avions un pion le Tin's invalide de la guerre de 14/18 manchot à qui (nous étions méchants) nous avions pointé ses charentaises : sans commentaire !!

Le prof de maths que nous surmenions Gandhi, son sosie, avait eu droit à son portrait au tableau aux craies de couleur, mais quand en rage il a effacé, le squelette du crâne restait indélébile sur le contreplaqué noir .

Le spécialiste de géo Georges Creveuil auteur d'un ouvrage sur Eugène Livet parcourait les pupitres pendant les interrogations écrites. Il était très gourmand aussi lorsqu'il faisait passer au tableau il suffisait de justifier une fatigue causée par une dégustation trop généreuse de pâtisserie pour échapper au zéro.

Nous étions tous en blouse, des sabots semelles bois, dessus cuir, et le dimanche pour sortir : en uniforme.

À la fin du cycle des 4 années à l'E.N.P Livet, Jacky partit à Lyon pour obtenir le brevet de technicien supérieur du Froid, la climatisation n'avait pas l'importance qu'elle a actuellement .

Nous avions à Lyon ( c'était la 2ème promotion sur un cycle d'une année ) un prof d'atelier guère plus âgé que nous, mais exceptionnel, quand il est parti en retraite ses anciens élèves s'étaient cotisés et lui avaient offert une Alfa-Roméo !

Jacky Roger

Jacky Roger est au premier plan au centre de la photo

Projet d'affiche avec François Méheut. E.N.P Livet. 1948

Carte de la Tour Lu réalisée et imprimée pour des retrouvailles de promo à Nantes.

Promotion 47-51. Mai 2001

Activités professionnelles :

BTS Froid Clim à Lyon 1952

Angoulême Chef Dépt Froid Moteurs Leroy Somer 55/60

Lyon Direct techn-Cial Usine fabrications échangeurs frigorifiques , filiale Thomson 60/69 .

Direct Carrefour Vitrolles 13 , 850 employés , 69/78

Magasins perso Bricolage Baugé / Angers / Châteauneuf... devenu Mr Bricolage.

Les aquarelles de Jacky Roger sont un intéressant contrepoids au dessin industriel. Elles représentent une autre direction et un autre équilibre.

J. ROGER aquarelliste passionné chante la Provence qui lui offre le soleil et la lumière.

Aquarelles de Provence à Marseille Pointe-Rouge et à Tavernes dans le Haut-Var (83)

Moissac

Berne

Vallon des Auffes

Pétanque

Faucille et Tamis

Jazz, le piano

En retraite depuis fin 2009 dans les Monts du Lyonnais pour rejoindre sa fille Christine ROGER-HIGGINS sculpteur.